Coca, c'est moi !

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samedi 19 octobre 2013

Un été chez les bipèdes, 1ère partie

     Bonjour les amis, cela fait bien longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles de ma vie chez les bipèdes, mais il faut dire que cela fait plus de 6 ans maintenant et une certaine routine s'est installée. Cependant, cet été il m'est arrivé quelques nouvelles aventures que je m'en vais vous conter.

      Je vous avais déjà raconté comment ma bipède me faisait voyager en gros monstre, cet été n'y a pas fait exception puisque comme d'habitude nous sommes allées dans la famille de ma bipède. Il a fait particulièrement chaud et j'ai donc surtout le souvenir d'avoir beaucoup dormi, écrasée par la chaleur malgré les nombreuses tentatives de ma bipède de me soulager avec des pierres froides.  

      Mais nous avons également fait un autre voyage par un mode de transport encore plus impressionnant que le premier et que je ne connaissais pas du tout. C'est arrivé un beau matin, très tôt, j'ai vu ma bipède préparer une cachette de pelage et nous sommes partis en gros monstre comme d'habitude. Mais le trajet n'a pas été très long, nous en sommes vite ressorti et nous avons attendu quelques instants dans la fraîcheur de l'aube sur une de ces garennes pierreuses typiquement humaine. D'autres bipèdes semblaient également attendre quelque chose dans cette garenne, mais ils ne communiquaient pas avec la mienne.  

      C'était calme, quand soudain un grondement terrible s'est fait ressentir. Et là, c'est un énorme monstre qui semblait foncer droit sur nous qui a commencé à provoquer un peu d'agitation parmi les bipèdes. Le monstre était si grand que je n'en voyais ni le début ni la fin, et il s'est arrêté à notre hauteur dans un vacarme assourdissant. Ma bipède ne paraissait pas plus impressionnée que ça et m'a fait monter à l'intérieur avec les autres bipèdes qu'elle ne connaissait pas.  

      Je dois dire que je n'en menais vraiment pas large, le monstre était beaucoup plus bruyant que celui que nous utilisons d'habitude, à la hauteur de sa taille impressionnante. Il ne semblait cependant pas se mouvoir beaucoup plus vite, mais il fonçait tout droit avec très peu de virage. Il secouait pourtant tout autant, et chaque soubresaut s'accompagnait de bruits inquiétants. De temps en temps, une voix féminine se faisait entendre et la bête s'arrêtait, entraînant quelques déplacements de bipèdes. Mais ma bipède ne bougeait pas, elle semblait fermement décidée à me faire vivre ce calvaire jusqu'au bout. Jusqu'à ce qu'un ultime arrêt la réveille, elle et les autres bipèdes qui avaient tenu bon, et le monstre s'est vidé d'un coup.  

      Mais cela n'était que le début de ce périple, ce premier arrêt nous ayant mené dans un endroit grouillant de bipède qui courraient dans tous les sens. Je n'avais vu cela de ma vie, des centaines de bipèdes dont les déplacements ne semblaient répondre à aucune logique de groupe. Nous avons attendu un moment dans cet endroit, où j'ai tout de même rencontré un autre compagnon d'infortune, enfermé comme moi dans une de ces boîtes où on ne peut pas bouger. Il ne semblait pas très inquiet, il avait l'habitude me disait-il, sa bipède lui faisant régulièrement subir ce type de voyage en énorme monstre. D'après lui, le prochain monstre dans lequel j'allais monter serait moins bruyant que le premier et même plus confortable que les petits monstres où les bipèdes se déplacent individuellement.  

      Enfin, une nouvelle annonce de la voix féminine déclencha une réaction de ma bipède, qui suivi un troupeau en direction de l'un des monstres. Ce nouveau monstre était organisé différemment du premier, l'intérieur était aménagé comme un terrier avec plusieurs pièces reliées par une galerie. Nous sommes rentrées dans l'une des pièces où nous avons pris place avec d'autres humains. J'étais la seule lapine cette fois. Mon camarade avait raison, cette fois le bruit était beaucoup moins fort, nous n'étions plus secouées, par contre il y avait des moments où nous allions vraiment très très vite et cela faisait un peu mal aux oreilles. J'ai tout de même fini par m'endormir, et heureusement car c'est cette partie du trajet qui a été la plus longue.  

      Au bout de quelques heures, nous sommes arrivées dans une région que je ne connaissais pas, et en descendant du monstre, ma bipède s'est mise à vocaliser bruyamment avec deux bipèdes qui l'attendaient sur la garenne. Je crois que je les avais déjà vu, mais les autres fois nous étions allées les voir en monstre normal et nous avions pris la direction de l'ouest, alors que là l'énorme monstre a pris la direction du sud-ouest.  

       Les bipèdes amis avaient leur propre petit monstre, et comme au départ, le voyage s'est achevé par quelques minutes de ce moyen de transport. Nous sommes alors arrivées dans un immense terrier... mais il se fait tard, la suite dans le prochain billet !

A bientôt !

3 commentaires:

Louth a dit…

La suite, la suite ! =D
C'est chouette d'avoir de nouveau des histoires version Coca. ^^

Radionath a dit…

Ahah j'adore!

Et j'ai hâte de lire la suite de l'histoire de Coca. Même si je sais déjà certaines choses ^^

En tout cas ça fait du bien de retrouver les nouvelles du terrier :)

Nadouille a dit…

lol moi aussi j'ai hâte de lire la suite ! Je m'étais jamais imaginé ce que pouvait penser un de mes lapins en voyageant, je penserais à ce billet la prochaine que ça arriver :)