Coca, c'est moi !

Coca, c'est moi !

dimanche 27 février 2011

... aux câlins

Le temps passait et je prenais de plus en plus de plaisir à recevoir un toilettage, craquant des dents autant que je le pouvais. Dans le même temps, ma confiance envers ma bipède allait en grandissant. Si bien qu'un jour, je me surpris à réclamer un toilettage juste parce-que j'en avais envie, et non plus pour assoir ma position de dominante.

De toilettage, on passait donc aux câlins, qui impliquent une notion affective. Car si maladroite qu'elle put être, je sentais ma bipède se détendre quand j'étais auprès d'elle, et me renvoyer une profonde sensation de bien-être. Et moi aussi, je commençais à me plaire dans cette vie-là, et à apprécier sa compagnie. Un jour, je ne pus me retenir et je me jetais contre elle, et je perçus tout de suite que cela la rendait heureuse ! Et j'étais heureuse aussi !

C'était le début d'une grande histoire d'amour. Ma bipède s'appliquait de plus en plus pour trouver de nouvelles techniques de toilettage qui provoquaient encore plus de plaisir. Parmi mes câlins favoris, on retrouve celui qui stimule les joues et la nuque en même temps, plaisir maximum ! Le câlin qui part du nez et qui s'étire jusque dans la nuque en passant entre les 2 oreilles est pas mal non plus.

J'appréciais aussi de plus en plus que ma bipède se propose de me réchauffer. Au début, c'est délicat, vu la taille du bipède, de lui demander de se coucher sur nous. C'est même inenvisageable, tellement le danger semble grand. Mais c'est le bipède lui même qui trouve la solution, nous recouvrant juste de son membre supérieur, qui n'est pas trop lourd pour nous tout en provoquant une compression agréable et pleine de chaleur. Idéal pour faire une sieste pleine de beaux rêves !

Enfin quand la détente devient totale, j'en arrive même parfois à m'autoriser un relâchement des pattes arrières. Oui, celles qui nous permettent de décoller instantanément en toute situation ! Mais dès fois, j'y peux rien, je suis tellement bien, ça sort tout seul. Bon, quand je m'en rends compte, j'aime bien essayer de les ramener sous moi un peu quand même, par acquis de conscience... Mais souvent le combat est perdu d'avance alors je finis par accepter de me détendre complètement. Ma bipède est digne de confiance, elle n'a jamais essayé de me faire un coup fourré dans cette position !

C'est comme ça que j'ai maintenant la même relation avec ma bipède que celle que je pourrais avoir avec un lapinou favori dans la garenne : toilettage mutuel, siestes collées/serrées, confiance totale... La seule différence, c'est qu'il subsiste parfois quelques soucis de communication, dont je vous parlerais sûrement dans le prochain billet!

A bientôt !
Coca

jeudi 17 février 2011

Du toilettage...

L'une des occupations principales, chez nous les lapins, c'est le toilettage. Déjà, ça permet de bien remettre les choses en ordre, qui domine qui, donc in fine, qui aura le droit ensuite de manger en premier, de choisir les meilleurs reproducteurs, etc... Un geste social vital dans nos communautés, garant de la paix des ménages. Et accessoirement, c'est également un moment de détente et de bien-être, tout à fait appréciable quand on vit en permanence dans l'angoisse du prédateur.

Quand on vit avec un bipède, il faut donc rapidement le mettre au fait des usages. Ce n'est pas parce-qu'il est prédateur qu'il peut se soustraire à ses obligations. Et en fait, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le bipède ne pose aucune difficulté à se soumettre, on dirait même qu'il n'attendait que ça !

Car autant que je m'en souvienne, ma bipède a présenté des signes de soumissions avant même que je ne lui demande quoi que ce soit. C'était même un peu gênant au début, car on ne se connaissait pas encore bien, et tout d'un coup comme ça, hors contexte, j'étais gratifiée d'un toilettage léger sur la tête. Mais j'avais bien entendu le message, et dès lors que j'estimais que nous étions assez intime pour cela, je vins lui réclamer mes toilettages.

Au début, la bipède était pour le moins maladroite, voire intrusive. Déjà, le bipède rechigne à utiliser sa langue pour cela, il préfère utiliser l'une de ses pattes supérieures. A l'usage, cela se révèle plutôt pratique car les pattes supérieures de bipède, à défaut de pouvoir être utilisées pour courir, sont plutôt fonctionnelles. Elles couvrent une plus grande surface que la langue, le toilettage est donc plus complet et plus efficace. Mais cette particularité leur permet également de nous recouvrir complétement, ce que nous ne pouvons autoriser dans un premier temps. Heureusement, ma bipède s'améliorait rapidement et les toilettes devinrent franchement agréables.

Bientôt, je me détendais même complétement, jusqu'à autoriser le recouvrement complet, situation fort douillette il faut le dire. Dès lors que je savais que je pouvais partir à tout instant, il devenait moins dangereux de se laisser aller. Cependant, au début, je devais être fort vigilante pour ne pas m'endormir dans cette position, me mettant alors en situation dangereuse. Pourtant un jour, le sommeil fût plus fort que tout et je m'endormais ainsi... Mais rassurez-vous, à mon réveil, en sursaut comme vous pouvez l'imaginer, en colère contre moi-même d'avoir fait acte de faiblesse, je pu constater que j'étais toujours libre de m'en aller comme bon me semble.

Il restait cependant un point à éclaircir. En effet, tout comme nous autres, au bout d'un moment, le bipède se lasse du toilettage. Dans un premier temps, je fis donc ce que l'on m'avait appris, un petit coup de quenotte léger pour rappeler ma bipède à l'ordre. Mais cela déclenchait chez elle des réactions tout à fait inappropriées. Elle devenait tout d'un coup extrêmement bruyante, faisant de grand geste, allant jusqu'à me chasser du sous-terrier commun, ce qui n'est pas du tout en rapport avec sa position sociale. J'avais beau revenir plusieurs fois à la charge, elle persistait dans son attitude irrespectueuse. Nous aurions pu nous fâcher pour de bon à ce moment-là.

Eh bien figurez-vous que ce qu'attend la bipède pour continuer le toilettage, c'est... d'être toilettée aussi. Oui, je vous vois lever les yeux au ciel, on frise là l'insulte la plus totale. Pourtant, quand on connait l'habileté au toilettage des bipèdes, il devient dur de s'en passer, cela pouvait donc valoir le coup de passer outre, après tout, ce ne sont que des humains, ils ne savent pas ce qu'ils font, les malheureux. Je me risquais donc à un toilettage léger, et victoire, ma bipède repris de plus belle ses caresses, avec une intensité redoublée. Je pense que c'était là la première fois que j'essayais de comprendre et d'utiliser le langage humain, avec succès comme vous le voyez. Je ne crois pas que l'humain se considère chef parce-qu'il a reçu un toilettage, il faut plutôt y voir une forme d'encouragement. En procédant ainsi, on peut se faire toiletter aussi longtemps que l'on veut. Et on finit même par rendre le toilettage de bon cœur !

A bientôt!
Coca


Obtenir un toilettage de bipède? Trop facile!