Coca, c'est moi !

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samedi 9 avril 2011

Périples au pays des bipèdes

Cette semaine, il m'est arrivé des aventures. Des aventures comme il en arrive assez souvent depuis qu'on est dans le nouveau terrier, sauf que c'est chaque fois un peu différent et je ne peut pas prévoir ce qui va arriver. Mais ça commence toujours de la même manière.

Un terrier bipède est constitué d'une multitude de choses, et de pas mal de cachette pour y mettre ces choses, la boîte à légumes en est un assez bon exemple. L'une des occupations favorites du bipède, c'est de déplacer ces choses d'une cachette à une autre. Ce n'est pas de la nourriture, ce comportement n'est donc pas guidé par un besoin vital, sauf peut-être pour les matières fibreuses qui leur servent de pelage... Le reste, je pense que seul le bipède en connait l'utilité, quand au pourquoi du déplacement régulier de tous ces trucs...

Bref, de temps en temps, ma bipède est prise d'une frénésie de déplacement de ses pelages, qu'elle range dans une cachette bien particulière que j'ai vite appris à reconnaître. Tant que cette cachette est vide, tout va bien, dès qu'elle se remplit, il va se passer quelque chose. L'évènement est imminent quand elle prend sa cachette et la sort du terrier par la sortie de secours.

Plusieurs cas peuvent alors se présenter : soit je ne vais pas revoir ma bipède avant un moment, soit je vais moi-même être emmenée hors du terrier. Dans le premier cas, d'autres bipèdes viennent s'occuper de moi, me donner à manger, parfois me sortir et me câliner. Je ne sais jamais trop si ma bipède va finir par revenir, alors j'essaie de m'adapter à la situation du mieux que je peux, mais en général je m'ennuie beaucoup car les autres bipèdes sont juste de passage dans le terrier et le reste du temps je suis toute seule, enfermée dans mon sous-terrier. Alors je croise les pattounes pour que cette situation ne dure pas trop longtemps, et jusqu'à maintenant, ma bipède est toujours revenue et tout redevenait comme avant.

Dans le second cas, l'étape après la sortie de la cachette pleine de pelages, c'est ma mise en boîte. Ma bipède a une petite cachette spéciale pour moi, je n'ai jamais franchi la sortie de secours autrement que dans cette boîte. Sans doute le monde des bipèdes est-il trop dangereux pour qu'elle accepte que j'y aille de moi-même. Et puis dans cette boîte, c'est la bipède qui décide où je dois aller. Du coup, je ne suis jamais trop enthousiaste à l'idée d'y aller, mais ma bipède ne me laisse guère le choix, elle n'hésite pas à me prendre par la peau du cou pour m'y mettre. Au début, j'essayais de résister, mais ma bipède finissait toujours par parvenir à ses fins, au prix parfois de beaucoup de stress pour moi. Les bipèdes, tout maladroit qu'ils sont, n'en sont pas moins des prédateurs, alors s'ils veulent vraiment nous attraper, malheureusement, ils y arrivent, surtout dans l'espace confiné du terrier. Alors maintenant, quand je la vois poser la boîte devant moi, je capitule tout de suite, je me mets en position dans un coin du terrier et j'attends que ça se passe. Ma bipède fait cela de manière douce et ferme à la fois, ainsi cela se finit rapidement et sans stress.

Me voilà donc partie dans la boîte, emportée par ma bipède. Après un passage dans quelques galeries, nous voilà dans la garenne des bipèdes, au plus près des gros monstres bruyants dont je vous ai déjà parlé dans les premiers billets. Nous arrivons au milieu d'un troupeau au repos. Ils dorment les uns à côté des autres, bien rangés, et ne sont plus du tout bruyants ainsi. Et là, voyez-vous, ma bipède se dirige vers l'un d'eux, presque toujours le même, et me met à l'intérieur. Je sens que vous commencez à ne plus me croire, là... Mais pourtant, je crois bien que c'est ça, les bipèdes se servent en fait des gros monstres pour se déplacer. Ils parcourent de très, très longues distance par ce moyen, car quand je suis à l'intérieur, je sens bien que nous nous déplaçons très vite et très loin. Et plus le monstre devient bruyant, plus il va vite.

Enfin, après un temps plus ou moins long (de quelques dizaines de minutes à plusieurs heures), nous finissons par arriver... Dans le terrier d'autres bipèdes, parfois des bipèdes qui vivent en groupe, comme des lapins. Et c'est exactement ce qui est arrivé cette semaine, on est allée chez d'autres bipèdes. Des bipèdes que je connais... Mais que je suis bavarde, la suite dans le prochain billet !

A bientôt !
Coca

2 commentaires:

Unknown a dit…

Ah la cachette plein de pelages, j'adore ! C'est vraiment bien raconté. J'ai hâte de lire la suite et de faire connaissance avec ces nouveaux bipèdes ! ;-)

Darkness Hidden a dit…

Aaah la boite a pinou... C'ets toujours pour aller dans un endroit désagréable ! :(

Vite vite je file lire la suite